Voyager en sécurité sur le chemin de Compostelle

Comment dépasser ses peurs facilement et trouver la magie du chemin

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Faire Compostelle, c'est pour moi ?  

Tu veux voyager en sécurité sur Compostelle mais … tu n’as jamais marché, tu as peur d’être seule, tu hésites sur le trajet, tu te demandes quel matériel avoir, si tu vas bien dormir et où ? C'est normal de se poser toutes ces questions.

Tu as parlé du pèlerinage autour de toi et ta famille s'inquiète… La peur des autres se rajoute à tes peurs. Pourtant, tu as besoin de faire ce voyage physique et spirituel. Tu es forte et fragile, qu'il s'agisse d'une histoire de violence, d'être seule ou en couple, une séparation, un changement de travail ou la perte d'un emploi, faire le deuil de quelque chose et avancer. Tu veux partir, voyager, marcher pour retrouver ta place, pour aller mieux, pour vivre, changer. Au fond de toi, tu sais que la réponse est là, qu'elle t'attend sur le chemin, quelque part, au bout des kilomètres… 

Tu n'es pas seule. J'ai demandé aux femmes qui sont parties avant toi. Elles m'ont ouvert leur cœur, leurs peurs, leurs erreurs. Elles ont entre 25 et 65 ans. Je te partage leurs plus grands secrets pour que ton pèlerinage soit un succès !

Quand la peur de manquer crée le danger 

Que prendre pour ne manquer de rien ?

La plus grande peur des femmes en pèlerinage est de manquer de quelque chose. Pour compenser, on en prend trop. 

« _ Je ne me croyais pas capable de porter mon sac à dos. Mais j’ai réussi et c’est ma plus grande fierté. » Solange

Un sac à dos trop chargé finit par fatiguer. Pour s'alléger, on peut se renvoyer les affaires inutiles par la poste. Un sac trop lourd peut générer des blessures. Il faudra raccourcir les étapes ou pire : arrêter son pèlerinage. Au contraire, un sac à dos trop léger ne rend pas le voyage confortable, car l'essentiel va manquer.

« _ J’avais pris un sac à dos de 14 kilos pour des étapes de 15 kilomètres. Au bout de 3 jours, je suis rentrée chez moi. Je n’en pouvais plus. J’ai allégé le sac jusqu’à 6.5 kilos et je suis repartie. Ensuite, j’ai fait 1000 km sans soucis ». Annie, 64 ans.

Le contenu du sac va dépendre de chacune, de la saison, de l’itinéraire choisi et du mode de couchage. Les spécialistes de la randonnée conseillent de porter 15 % de notre poids et d'alléger encore. L'idéal pour voyager en sécurité c'est 6 à 8 kilos. En fait, la meilleure technique est d'imiter Annie : mettre TOUT ce qu'on veut emmener et partir faire un test de 2 jours. Ce "mini pèlerinage" peut se faire un week-end en partant de chez soi. C'est un essai qui permet de comprendre si nos choix sont bons, ce qui est nécessaire ou pas. On peut dormir en bivouac, à l’auberge, à l’hôtel, marcher seule ou en groupe et faire autant de kilomètres que ce qu'on a prévu pour les étapes de Compostelle. Ce test à blanc permet de vivre certaines situations, de dépasser des peurs et de réajuster les choix.

Sécuriser l’itinéraire du voyage et s'orienter

« _ J’avais peur de me perdre et je me suis perdue tous les jours. J’ai vécu des synchronicités incroyables et des rencontres géniales. On n’est jamais seule en chemin. Ça me fait des super souvenirs. » Céline

Pour les femmes, se perdre est une grande peur. Même si les chemins sont balisés, la rêverie personnelle ou la discussion avec un autre marcheur peuvent nous faire rater un marquage. Laisse faire la magie du chemin : quelqu'un va arriver et t'aider. C'est l'état d'esprit de la confiance, la foi en la providence, la protection qui existe pour toi. On peut aussi choisir d'utiliser la raison et le GPS. Perds toi exprès, dans ton mini pèlerinage test ! Il n'y a aucun risque, car c'est près de chez toi et tu connais les lieux. Ça permet de tester les applications qui aident à retrouver la voie : Windy maps, Mapy.cz, Maps.me, GPX, Geocompostelle, Buen Camino, Géoportail ou à l’ancienne : la boussole et la carte. Tu vois ce que tu préfères, ce qui fonctionne le mieux pour toi. Ça sera moins stressant pour plus tard si tu te perds en vrai !

Voyager en sécurité en se préparant physiquement

« _ J’ai dû acheter des chaussures neuves de randonnée. Je les ai mises pendant 5 jours pour les faire… C’était insuffisant. Résultat : 3 jours de marche et 15 ampoules aux pieds. J’ai arrêté. Je vais voir un podologue et je repartirai plus tard. » Sylvie. 

Le podologue examine l'état des pieds, leur appui sur le sol, la bonne position des genoux et des hanches. Il peut fabriquer des semelles. Avec la marche répétée, les pieds peuvent s’allonger. C’est pourquoi il est rassurant d’aller consulter un podologue suffisamment tôt. Il donne des conseils pour les chaussures de randonnée. Quand on porte des semelles, il faut changer de pointure et prendre des chaussures une ou deux tailles au-dessus… Autant le savoir avant d'en acheter !  

Au moins un mois avant le départ, il est recommandé de se masser les pieds tous les jours avec une crème riche en karité, comme la crème Nok. Le karité évite l’assèchement de la peau, les crevasses et les saignements. La marque Akileine conseillée par les podologues propose des crèmes à base de fleurs pour les pieds très secs, les crevasses, les pieds des voyageurs diabétiques.

Les chaussettes imperméables, étanches et respirantes gardent les pieds au sec en cas de pluie, de flaques, de neige ou de boue. On en trouve chez Verjari ou Décathlon. Les chaussettes double peau évitent les ampoules, car elles limitent les frottements. On en trouve chez Thyo, Cimapl, Decathlon. Missegle propose des chaussettes chaudes en mérinos, qui limitent l'échauffement des pieds et les douleurs, des chaussettes en soie, en poils de yack ou de chameau… 

Arrivée à l'étape, on peut laver ses chaussettes. Si elles ne sont pas sèches pour le lendemain, on peut les accrocher au sac à dos avec une épingle à nourrice. Elles finiront par sécher pendant le trajet ! Par sécurité, on prend donc 2 ou 3 paires de chaussettes. Ça permet de faire une rotation.

Le soir après la marche, il est bon d’aérer ses pieds au maximum dans des sandales ouvertes. Quand on arrive à l'étape, on fait un bain de pied au gros sel, au bicarbonate, à la menthe poivrée ou à la rose. On s'essuie bien entre les orteils et on se masse les pieds avec la crème.

Chouchoutez-vous ! C’est VOTRE pèlerinage et vous allez apprécier de faire ce voyage en sécurité.

Enfin les rencontres et les émotions qui remontent au fil de la marche vont faire qu'on sera heureuse de prendre un moment pour soi. 

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Comment trouver un endroit pour dormir 

« _ Ma pire étape a été de devoir dormir dans la rue sous la pluie. Mais j’ai senti une chape de protection et de confiance qui m’a accompagnée. Aujourd’hui je peux dire que les peurs, c’est nous qui les faisons. » Sophie

La peur de ne pas trouver d'endroit pour dormir est très répandue. Si tu as testé le mini pèlerinage, tu sais combien de kilomètres tu peux faire chaque jour sans te fatiguer. Tu calculeras tes étapes en fonction de ça, au moins pour le début. Ensuite, ton corps va s'adapter. Il va fatiguer puis se renforcer et les distances parcourues vont évoluer.  

Jouer avec l'heure, pour avoir de la place sans stresser

Certains pèlerins partent tôt le matin, vers 4, 5 ou 7 heures, pour arriver vers midi, 14 h ou 15 h. Ils jouent sur le principe du « premier arrivé premier servi » dans les auberges où il n’est pas possible de réserver. Si l’auberge est pleine, ils ont encore du temps pour chercher autre chose, faire des kilomètres supplémentaires avant la tombée de la nuit. Si on doit avancer, mais qu'on est trop fatiguée pour continuer de marcher, il n’y a pas de honte à prendre le bus ou le taxi pour quelques kilomètres. Se décentrer légèrement de l'itinéraire le plus fréquenté ou retourner un peu en arrière permet de trouver un endroit sûr pour dormir. Plutôt reculer et voyager en sécurité que de se mettre en danger !

Arriver tôt permet aussi de visiter les étapes

« _ L' an dernier j'ai fait Compostelle en groupe mais trop vite. On était poussées à marcher absolument et les étapes étaient trop longues. A l'arrivée, on était tellement épuisées qu'on n'avait même plus la force d'aller visiter quoi que ce soit. Je regrette. Ce n'est pas une course. Cette année je vais recommencer mais en prenant mon temps. Compostelle, c'est pourvoir s'imprégner des lieux et des rencontres aussi. »  Martine

Bien réserver chaque nuit

A cause du manque d'hébergements, certains pèlerins renoncent. Bien tout réserver en avance permet de se libérer du stress et de se concentrer sur la marche et sur les rencontres. Pour d'autres, ça manque de spontanéité. Ce n'est ni bon ni mauvais. C'est un choix personnel qui dépend de chacun. 

« _ Je suis dépitée, nous annulons le pèlerinage après 6 jours de marche et nous rentrons chez nous. Il n'y a plus d'hébergements pour la suite, tout est complet. »  Yolande

D'autres préfèrent garder le piment de l'aventure, combiné à l'organisation rassurante. Ils réservent du jour au lendemain. Ainsi, tout se passe bien ! Mais comment faire pour avoir de la place quand tout est complet ? 

Dénicher les pépites qui ne sont pas dans les guides

Beaucoup d’hébergeurs ne sont pas dans les guides de voyage. En appelant la mairie de l'étape, l’office du tourisme ou le centre dédié aux pèlerins on obtient des adresses confidentielles. On peut trouver de la place quand les lieux référencés dans les guides sont complets. 

« _ N'annulez pas votre beau projet faute de pouvoir vous loger. Sur le chemin se trouvent des gîtes non répertoriés dans les guides. »  Cécile

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Les secrets pour bien dormir en voyage

« _ J’ai dormi dehors, près d’une chapelle et je n’ai pas eu peur. » Régine

Parce que la marche est éprouvante pour le corps et l'esprit, bien dormir en pèlerinage est la clef du succès.

Dormir : bivouac ou auberge ? Avantages et inconvénients

Certaines détestent le bivouac, d'autres adorent : elles s’arrêtent où elles veulent, se lèvent à l’heure qu’elles veulent, entendent les sons de la nature. Faire du bivouac nécessite d'emporter plus de matériel, de s'installer après la nuit pour rester discrète et de courir quand même le risque d’être réveillée par un animal, la police, le propriétaire du terrain, le froid, le vent ou la pluie dans la nuit. 

Dormir en auberge permet d'avoir un toit, de rencontrer d'autres pèlerins, de cuisiner, discuter et de manger avec eux. Mais les dortoirs communs sont sujets aux bruits : discussions tardives, rangement des affaires et des pochettes plastiques dans les sacs, ronflements des voisins de lit… Au matin, l'allumage des lumières vous tirera du sommeil et que dites vous des punaises de lit?

« _ Ma plus grosse peur c’est les punaises de lit. » Gwendoline  

De plus, les auberges peuvent fournir des prestations qui ne correspondent pas vraiment à vos besoins, mais que vous payez : 

« _ Ce qui est important pour moi, c’est de pouvoir prendre un café le matin. Je n’aime pas prendre mon petit-déjeuner dans les auberges, mais j’ai besoin d’un bon café avant de démarrer. J’achète mon petit-déjeuner plus tard vers 10 heures sur le chemin. Quelque chose de salé. » Solange

L’astuce infaillible pour une meilleure qualité de sommeil 

Dormir en chambre individuelle est LE secret des pèlerins ! Réserver une chambre solo chez l’habitant offre de nombreux avantages : être au calme, se coucher et se lever à l'heure qu'on veut. Personne n'allumera les lumières, ne ronflera, ne rangera son sac près de vous. 

Dormir chez l'habitant vous permet de rencontrer une personne locale, authentique, qui vous renseignera avec le cœur. Attentif à son bien, le propriétaire veillera à la qualité des matelas et des draps, il sera équipé contre les punaises de lit. Il se réjouira de votre bien-être. Sa maison peut être ancienne, historique, atypique, restaurée avec goût. Bref, vous serez bien, dans un cadre authentique, préservé, intimiste. 

Dormir chez l’habitant permet de faire de belles rencontres, d’être en sécurité et de bien se reposer pendant son voyage, dans un cadre authentique. C’est une formule très appréciée par de nombreux pèlerins, qui s'en souviennent longtemps. Elle laisse des bons souvenirs.

« _ Le couple qui m’a reçue m’a sorti les verres en cristal… » Dominique

Et le ronfleur ira au paradis…

En pèlerinage, les ronfleurs sont nombreux. Si certains ne se soucient pas de la gêne qu’ils causent, d’autres s’en excusent et peuvent même vous donner des boules Quies … Le comble du ronfleur, c'est de ne pas supporter les autres ronfleurs ! Ça les gêne eux aussi…  

Alors, le bon ronfleur qui se respecte va dormir à l’hôtel. Pour les nuits, c’est le paradis. L’hôtel est un hébergement possible en pèlerinage. On a une chambre individuelle, des prestations plus complètes et une gamme tarifaire ajustée vers le haut. 

« _ Être seule sur le chemin, ça fait du bien. Mon plus gros flop est de ne pas avoir pris assez de budget… » Catherine

Finalement, quel est le secret pour bien dormir en pèlerinage? C'est de choisir un hébergement qui correspond à vos besoins et à votre personnalité ! C’est vous qui marchez, c’est vous qui voyagez, c’est vous qui sentez la fatigue ou la joie dans votre corps et dans votre esprit. Chaque pèlerin est unique. Il n’y a pas de « bon » ou de « mauvais » pèlerin. L’important, c'est de se respecter. C’est ainsi qu’on réussit son pèlerinage de Compostelle en toute sécurité. 

La Templière

12, Rue des Nobles
09190 Saint Lizier

0673176866

info@latemplieresaintlizier.com

Heures d'ouverture

Lundi - Dimanche
08h30 - 19h30

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